samedi 30 novembre 2013

En vrac cette semaine

Semaine du 30/11/13
Eh ouais les mignons, ça sent le sapin. Pas parce que la mort est proche (l’Apocalypse selon les Mayas, c’était l’an dernier), mais parce qu’on se rapproche des fêtes, donc sapin, bûche, bredele et tout le tintouin. Pourtant, la musicosphère continue de tourner, et j’ai donc décidé d’essayer (et je dis essayer hein) de vous faire une petite review par semaine de ce qui se passe dans ce petit monde merveilleux de Candy.

Arcade Fire
C’est de notoriété publique que le groupe canadien est souvent là où on ne l’attend pas. Ils ont souvent fait des concerts privés dans des endroits inattendus, comme des ascenseurs (vu le nombre de membres du groupe, ça pose vite problème), dans des églises (bon après, quand on appelle un de ses albums Neon Bible, on y trouve quand même du sens) et autres. Là, ils se rendent au concert qu’ils doivent donner à Blackpool en métro. Oui d’accord, le métro en soi n’a rien d’extraordinaire, et pas mal de célébrités utilisent ce moyen de transport. C’est là qu’on retrouve le côté « là où on ne les attend pas » parce qu’ils portaient de gigantesques masques de papier mâché, et étaient accompagnés… d’un mariachi. En gros, l’idée vient d’un groupe virtuel, The Reflektors, et c’est sous ce nom qu’ils se sont produits pour vendre leur nouvel album, Reflektor. Pour le quotat « what the fuck ? » je dis bravo.

The Killers
On sait que la culture anglo-saxonne est friande de tout ce qui touche à Noël, et ça contamine autant la musique que les séries. Entre « Christmas Specials » et singles de chants de Noël repris par un peu tout le monde, la fièvre de la guirlande touche un peu tout le monde. Les Killers, eux, prévoient aussi de mettre leur boule au sapin des singles pour les fêtes, ainsi qu’ils le font depuis plusieurs années, avec une chanson dont les profits iront à des œuvres de charité : elle sera diffusée le 1er décembre, jour du World Aids Day. Et la vidéo a été réalisée par… Owen Wilson.

Le cheval, ça vous gagne !
Ou pas… le rappeur brittanique N-Dubz a été conduit d’urgence à l’hôpital il y a quelques jours suite à une chute de cheval. Il montait sur sa propriété du Hertfordshire quand la bête a rué, avant de lui donner un coup de sabot au visage.

Eminem
La maison natale du rappeur, qu’on voit sur la pochette de l’album « The Marshall Matters LP2 » a été démolie le 20 novembre, quelques semaines après avoir brûlé tout début novembre.

Kayne West
On sait que le rappeur américain a le melon. Mais méchamment. Et c’était sans compter sur Seth Rogen et son post James Franco, qui se sont amusés à parodier le clip original, un bijou de kitsch où on voit des chevaux galoper en liberté dans les plaines, des cascades, et la Kardashiante topless sur une moto, face à son homme. C’est donc tous poils dehors qu’ils se sont amusés à se foutre de la gueule de ce pauvre Kayne…



Lostprophets
Dans un registre beaucoup moins léger, le procès de Ian Watkins, chanteur du groupe Lostprophets, présumé coupable de 13 chefs d'accusation, la plupart concernant des agressions sexuelles, dont deux de tentative de viol sur un bébé. Il aurait aussi influencé plusieurs femmes au point de les laisser abuser de leurs enfants. On trouve aussi des accusations de possession d'images pédophile ainsi que de pornographie extrême. Le chanteur avait aussi conservé les propres vidéos de ses exploits.

Il a plaidé coupable. Le verdict devrait être rendu le 18 décembre. En attendant, le groupe s'est officiellement séparé.



Découverte - clip de Wayne (J.Frusciante)

Encore moi mes mignons! Eh oui, un samedi sans rien de prévu de la journée, sans travail ramené à la maison, c'est tellement génial et ça laisse le temps pour pleiiiiiiiiiin de choses! Entre autres, le temps de poster plein de conneries ici!

Après mon petit clin d'oeil mauvais à Justin Bébé et ma review de Mindless, c'est d'un clip que j'aimerais parler. Je suis tombée dessus hier soir, alors que le K s'était incrusté à la maison. Le K vénère John Frusciante, et, après un débat d'à peu près une heure sur ce qui est du bon ou du mauvais Jazz, et le fait que Stevie Wonder soit plus funk que jazz (selon lui), alors qu'il est définitivement funk, pour moi. Passons. Juste avant de partir, il me dit que Frusciante, un de ses idoles, avait produit un groupe, et il cherche le lien pour me le faire écouter. La chanson en question n'a pas provoqué un enthousiasme délirant, mais par contre, on a regardé l'excellent clip de "Carmel" qu'il a réalisé lui-même, et, par hasard, celui de sa dernière chanson publiée, "Wayne", en hommage à un ami décédé. La chanson est sublime, et je l'avais écoutée assez souvent depuis que le K m'en avait filé le lien. Pourtant, je crois discerner Benedict Cumbertbach (l'acteur de Sherlock, un dieu!) dans l'aperçu de la vidéo. On a regardé, et on a aimé. Alors, je vous le fait partager aussi! C'est beau, c'est triste, et ça serre la gorge...

Review de concert - Mindless Self Indulgence

Me revoilà pour parler d'un concert auquel j'ai assisté il y a maintenant quelques semaines. J'avoue que quand j'ai reçu le mail d'alerte m'indiquant Mindless Self Indulgence dans ma boite mail, j'ai cru que j'hallucinais. Le genre de truc qui te fait douter, comme de découvrir que si Pink Floyd passe juste à côté de chez toi, ce n'est pas vraiment Pink Floyd, mais un tribute band, et le petit "Experience" en bas de l'affiche fait toute la différence. Mais là non, c'étaient bien les vrais, les seuls, les Mindless. Je les ai découverts il y a à peu près un an, en même temps que j'étais en plein dans ma période My Chemical Romance (ouais je suis devenue fan d'un groupe "pour ados" alors que j'approche des trente balais, et je vous emmerde cordialement ^_^). La bassiste du groupe, Lyn-Z, est la femme du chanteur de MCR, Gerard Way. Bon, après, je vous l'accorde, ça aurait pu s'arrêter là, et elle aurait pu rester ''une femme de célébrité qui fait quelque chose de pas très connu''. Curieuse, j'ai jeté une oreille à l'album "If" et j'avoue que je n'ai pas été déçue du voyage. Définir leur son est assez difficile. Y'a du rock, de l'électro, c'est survolté et totalement dingue. Avec des bruitages de vieilles consoles. Ouais, tout ça en même temps. Mais parlons d'abord de la première partie. Déjà, le concert devait avoir lieu au club (entre 200 et 300 personnes max), ce qui m'a mis en joie. J'arrive un peu avant le début de la 1ère partie, et je vois les musiciens en train de s'installer, plongés dans le noir, avec un bruit de vent en fond sonore. J'ai un peu peur. Les lumières s'allument, et sur scène, trois nanas habillées en geishas : une violoniste, une violoncelliste, une bassiste. Et un batteur, avec un petit gilet sans manches genre Aladdin. Ouais, pourquoi pas. Arrive ensuite le chanteur. Jupe longue rouge et noire. Veste cintrée vert clair avec des surpiqûres, une sorte de coiffe de sumo en plastique sur la tête, et un sac à dos R2D2. Là j'ai eu très peur. Parce que ce genre de délires, ça passe ou ça casse, et je n'avais vraiment pas envie de me taper une bonne demi heure de musique expérimentale bruitiste. J'ai attendu. Et je me suis pris une baffe. Excellent groupe que les Red Paintings, qui livraient un rock bien pêchu, enrichi par les sons des cordes. Point culminant du set, une version écorchée de "Mad World" des Tears for Fears, proche du grunge. Le chanteur était fun, faisait des blagues à la con, et le groupe avait disposé dans le fond de la scène un tableau avec des pinceaux et de la peinture, pour que ceux qui le voulaient puissent peindre sur la musique. L'idée est franchement cool! Et puis les Mindless. Un truc de dingue. Jimmy Urine est complètement félé. Il saute partout, grimpe sur les amplis, saute dans la foule, s'allonge sur les fûts, passe un coup de fil à Satan depuis un faux téléphone en plastique. J'ai quand même été surprise et touchée qu'il en apprenne un petit peu sur ma ville, car il a pu nous sortir une anecdote ou deux, et je trouve ça sympa! Steve,Right? était aussi super, carré et imperturbable. Il m'a caressé le menton, et m'a laissée jouer sur sa gratte, en me laissant le médiator à la fin! Kitty, discrète mais présente derrière les fûts, et Lyn-Z... magnifique comme toujours. Elle a une façon de bouger tout à fait hypnotique, elle est super présente, et on a même eu droit à deux fameux "ponts arrière", c'est à dire qu'elle continue à jouer tout en se penchant en arrière, au point que sa tête touche presque le sol. C'est super impressionnant à voir! C'est pour ça que j'aime les concerts intimistes, le fait de pouvoir t'accouder à la scène, de tendre la main pour toucher l'artiste, voir ses mimiques, ses expressions, de sentir qu'on fait partie du truc, et pas qu'on en est simple spectateur. Le concert était long, une vingtaine de chansons, et pourtant c'est à regret qu'ils quittent la scène. Pas pour longtemps, car Steve,Right? et Jimmy Urine reviennent pour rencontrer les fans. Steve me félicite pour mon jeu de gratte, signe ma setlist, me remercie d'être venue et me fait le baisemain (eh ouais! Et c'est pas le premier en plus! - Ma main se souvient encore de la moustache du chanteur des Eagles of Death Metal!). Jimmy, alors que je lui tend la setlist, analyse chacune de ses chansons "Celle-là était bonne", "Celle-là était pourrie", en barrant ou entourant certains titres, avant de mettre la note "C+" et de me la tendre. J'avoue, je suis sortie des paillettes plein les yeux, après un concert de folie.

C'est con mais c'est bon - Rammstein vs Justin Bieber

Pour avoir vu Rammstein deux fois en concert, je peux assurer que c'est très, très impressionnant!

mercredi 6 novembre 2013

Les règles à respecter pendant un concert

Je suis une connasse. Oui, c'est pas nouveau, et je l'assume totalement. Et s'il y a bien un truc qui me donne envie de lâcher les chevaux de ma connassitude, c'est de me retrouver pendant un concert, au milieu d'un public majoritairement plus jeune que moi. Alors, loin de moi l'idée de jouer ma vieille conne de base ( à même pas trente ans, ça serait triste!)mais sérieusement, certains trucs me mettent hors de moi. Pour resituer les choses, hier soir j'étais allée voir Imagine Dragons dans la salle près de chez moi. Je ne suis pas une grande fan du groupe, j'ai entendu quelque chansons à la radio, écouté l'album que j'ai trouvé sympa, et pris mes billets en apprenant qu'ils posaient leurs amplis ici. J'ai déjà été surprise de voir que toutes les places se sont vendues super rapidement. Explication que j'ai eue par le chanteur : ils n'ont fait que deux dates en France. Soit. Je me pointe à peine une dizaine de minutes après l'ouverture des portes, et là je suis vraiment étonnée de constater que la salle est déjà quasi pleine. Merde. J'arrive à me trouver une place, et, plus précisément, ce que je m'appelle ''une trouée''. A savoir, un agencement de têtes quasi miraculeux qui fait que mon mètre-deux-les-bras-levés peut voir ce qui se passe sur la scène. Sauf qu'à peine dix minutes après le début de la première partie, excellente en passant, deux pétasses péroxydées devant moi ont commencé à papoter. Alors, une, c'est chiant, et deux, quand elles se parlent, vu que la musique est forte, elles se penchent l'une vers l'autre, me bloquant, à chaque fois, la vue. Merde les filles, y'a l'attente avant d'entrer dans la salle, l'attente dans la salle, l'entracte, et l'après. Ca laisse assez de temps pour échanger ses états d'âme. Et derrière-moi, pas mieux, les commentaires discrets du type "Rah le chanteur, j'adore ses bras, j'aimerais trop les toucher'', ou ''Ouais, il est vachement mieux comme ça qu'avec sa coupe chelou". J'en passe. Ca déconcentre, et puis, comme dit, y'a tout le temps de dire ça plus tard. Ensuite, deuxième fléau des concerts d'ado : les portables. J'hallucine à chaque fois qu'il y ait autant de gens qui passent quasiment tout le concert, les yeux rivés sur leur écran minuscule. Alors sérieusement, quitte à faire ça, économise 25 balles et mate la vidéo sur Youtube, au chaud, chez toi. Alors je ne dis pas que j'ai jamais pris deux ou trois photos, ou appelé un pote pour lui faire entendre une chanson, mais pas TOUT le concert, ou quasiment les trois quarts. Un concert, c'est un moment qui se vit. C'est capter un regard du chanteur, une expression des membres du groupe, de petits signes, de petits gestes. Et, deuxième désagrément impliquant le portable : le côté statique. Forcément, vissés derrière leur portable, eh ben on a peur de le perdre, et il faut que l'image soit stable donc... on bouge pas. Ce qui rend certains concerts chiants à mourir. Les artistes ont beau faire tout ce qu'ils peuvent, se démener comme de beaux diables, mais certains ne bougent pas d'un poil. Placebo, lors d'un concert qu'ils avaient donné il y a quelques années, s'était arrêté de jouer au beau milieu d'une chanson, et son chanteur, Brian Molko, avait fait la remarque aux premiers rangs "Putain mais vous en avez pas marre de regarder le concert à travers un petit écran? Vivez-le au lieu de le filmer!". Et il avait tellement raison. Sinon, ravalons tout ce fiel qui me caractérise (comme je l'ai dit, je suis une connasse et je ne m'en cache pas!), le concert en lui-même était très sympa. Les chansons rendent assez bien en live, la joie et l'enthousiasme des musiciens était communicative, surtout du chanteur, qui s'est bien démené sur scène, et qui a remercié le public les larmes aux yeux et la gorge nouée. Et puis il y avait des ballons. J'aime les ballons.

vendredi 1 novembre 2013

Et Jared Leto aussi

En gros, Jared Leto, de passage au Portugal, a décidé de jouer quelques morceaux dans la rue, comme ça, sans prévenir personne.

Dave Grohl est un dieu - bis