La dernière fois que j'avais vu Emilie Simon, c'était il y a presque dix ans, aux Artefacts, coincée entre les feu AS Dragon, et Yann Tiersen (official). Déjà à l'époque, j'avais adoré. J'écoutais son album Végétale, et je trouvais que sa voix était juste sublime, douce et sucrée à souhait. Elle était divine, avec un petit diadème, jouant avec des installations bizarres pour faire des sons, comme un bol avec de l'eau, ou un gong, disséminés autour d'elle. Ce vendredi-là, j'avais quelque chose de prévu, qui est tombé à l'eau. Alors j'ai cherché. Et je me suis dit ''Ah ben tiens, allons-y!". Encore une fois j'ai adoré.
Encore une fois la douce Emilie nous a tous emmenés dans son univers, fait de bidouillages, et de poésie, nous jouant des petites pépites de toute sa carrière. On a retrouvé des morceaux tout chauds, mais aussi des extraits de Végétale, de The Big Machine. Des morceaux qui sont à chaque fois une petite histoire, une ambiance particulière, parfois pêchus, parfois mélancoliques. C'est beau, c'est triste, ça donne le sourire, tout ça à la fois.
Surtout que pour l'occasion, elle s'était entourée d'un backing band looké comme un groupe qui animait les bals de promo dans les années 50. Et elle, belle à tomber dans un fourreau à sequins dorés, et tellement rock'n'roll quand elle a passé la sangle de sa télécaster. Un beau moment de magie donné par une fée. Le genre d'occasion qui vous fait aimer que vos plans tombent à l'eau.
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