dimanche 20 novembre 2011

Coup de projecteur


Le plus souvent, quand on va voir un concert, la 1ère partie craint. Mais vraiment. Comme si les artistes prenaient un malin plaisir à choisir des groupes qui étaient pas extraordinaires, pour paraître encore meilleurs en comparaison. Et malgré quelques rares surprises, cette affirmation s'est souvent vérifiée. Souvent, mais pas toujours, comme par exemple au dernier concert auquel j'ai assisté hier soir. Arrivée à la bourre, j'atterris en plein milieu de la première ou deuxième chanson, et j'ai été scotchée. Au point de ne plus me rappeler pour qui j'étais là, et à considérer que le groupe que j'étais en train de regarder était celui pour qui j'avais bougé mes fesses.

Deux mots : White Lies.

Excellente surprise et excellent show, sobre et carré, et qui a pourtant scotché tout le public présent, venu écouter un style de musique plutôt différent.

Pour faire simple, White Lies est un groupe anglais composé de
Harry McVeigh (chant, guitare)
Charles Cave (basse et choeurs)
Jack Lawrence-Brown (batterie)
Epaulés sur scène par Tommy Bowen et Rob Lee en tant que sidemen.

Les trois larrons ont d'abord officié dans le groupe Fear of Flying, mais ils claquent la porte pour cause de désaccords artistiques. Ils signent rapidement chez Fiction Records, et leurs premiers titres comme "Unfinished Business" et "Death" les propulsent sur les scènes des principaux festivals de rock.

Leur premier album "To Lose My Life" se hisse dès sa sortie à la première place des charts de Grande-Bretagne.

Musicalement parlant, un vent des années 80 flotte sur leur musique, dans son aspect noble du terme. Ils se situent dans la droite ligne de Morrissey, avec la voix grave et posée de McVeigh, et actuellement jouent dans la même cour qu'Interpol, The Editors.

Le clip de Bigger Than Us (pour vous les mignons)

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