Mon adoration pour Jack White, encore et toujours

Pour ceux qui suivent ce petit espace musical, vous vous êtes rendus compte à quel point je saoule tout le monde avec Jack White. Et pourtant, y'a absolument rien d'une attitude de fan hystérique en mode "Il est trop beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeau je veux qu'il porte mes enfants!!". Le physique de monsieur White est loin d'être déplaisant et j'aime son look décalé, mais si je le vénère, littéralement, c'est pour ce qu'il est. Auteur, compositeur, interprète, producteur, patron de label, ce mec fait tout, et avec talent. 

En plus, c'est le mec qui, malgré tout ça, mène la vie de monsieur tout le monde, va voir son équipe de baseball préférée, et peut sortir dans la vue sans se faire emmerder. Alors oui, aujourd'hui encore il va y avoir quelques news récentes qui montrent à quel point j'aime ce type. 

- Il est fan de baseball, plus particulièrement de l'équipe des Tigers de Detroit. Le 29 juin dernier, il a eu l'honneur de lancer la première balle (à un type déguisé en Père Noël. J'ai toujours pas compris pourquoi. Passons). Vidéo de la première balle

Mais ce qui est encore plus cool, c'est que le mec a un magasin ambulant. Sans déconner, un magasin ambulant, le "Third Man Rolling Record Store" et il a vendu des albums aux fans, après avoir joué quelques morceaux pour eux. 

- Il a sauvé le Temple Maçonnique de Detroit. C'est un enfant de la ville, ses parents y habitent encore, et ça fait pas si longtemps que ça que White s'est exilé à Nashville. Pourtant, quand le temple, où pas mal de concerts sont organisés (dont celui des White Stripes) a été à deux doigts de fermer, pour avoir près de 142 000$ d'arriérés d'impôts, il a fait un don anonyme pour sauver l'endroit. C'est seulement maintenant que l'identité du donneur, White donc, a été divulgué, et la salle de spectacle qui dépend de l'endroit, le Cathedral Theatre, va maintenant s'appeler The Jack White Theatre. Le président de l'association du Temple Maçonnique de Detroit, Roger Sobras, a remercié le guitariste dans des termes sobres mais émouvants.

- Son album, "Lazaretto" vient de se classer meilleure vente de vinyles depuis "Vitalogy" de Pearl Jam, s'écoulant à plus de 60 000 exemplaires.

- Son label, Third Man Records, en plus d'avoir son magasin roulant, summum de coolitude, est entré en partenariat avec le label Sun pour rééditer certaines pépites du catalogue, sur vinyle, comme le single "Get Rhythm" de Johnny Cash et autres classiques. Et il va également se lancer dans la publication de bouquins. Premier opus à sortir, un concept intitulé "Language Lessons : Vol I" qui comporte un bouquin, compilation de prose et de poésie, avec deux vinyles, et cinq poèmes ''mis en page", à encadrer.